PARTIE
I
LES SCIENCES
MATHÉMATIQUES ET MÉTRIQUES
LA CONNAISSANCE
DES MATHÉMATIQUES ET DE LA GÉOMÉTRIE
Aujourd'hui nous connaissons la
maîtrise par laquelle les mathématiciens égyptiens avaient abordé et
résolu la plus part des questions de la mathématique et de la géométrie.
À la base de leur science il y avait un système numérique fondé sur
unités, dizaines, centaines, dizaines de milliers , centaines de
milliers et un terme qui, couramment, est rendu par millions (HH)
mais qui se fusionne avec l'idée de infinité; nombre très grand.
Par ces bases numériques les chercheurs égyptiens, presque toujours
intégrés dans les classes dirigeants, créèrent pendant le cours de
l'histoire scientifique de leur pays le monde du calcul soigné et précis
pour résoudre les divers problèmes qui la vie posait
Par les document nous parvenus,
bien que mutilés et pas nombreux, nous nous rendons compte des grandes
notions des Nilotiques et nous font entrevoir un monde encore majeur de
leurs connaissances et de leur recherche. Le
titre du Papyrus Mathématique Rhind
(XV-XVI dynastie) nous informe qu'il s'agit de la "Méthode
pour accéder à la connaissance de tout ce qui est existant et pour
montrer tous les secrets". Cette
assertion n'a pas besoin de beaucoup de commentaires, car elle exprime
que celui qui veut enquêter sur les choses (apparemment) cachées doit
recourir au tp-Hsb (le
mieux-du-calcul).
Il serait superflu énumérer
analytiquement les innombrables notions mathématiques des anciens Égyptien:
il suffit d'en rappeler les plus significatives. Ils connaissaient les
quatre opérations sur les nombres entiers et sur les fractions; l'élévation
su carré et la racine carrée, les équations de premier et second degré,
les progressions arithmétiques. En outre ils avaient rédigé des tableaux
numériques qui facilitaient les calculs. Dans le domaine de la géométrie
étaient connues les figures (ir)regulières, planes et solides, avec
leurs caractéristiques. Le Égyptiens étendirent l'application de la
mathématique aux mesures linéaires, de surface, de poids et de capacité,
pour espacer puis dans l'astronomie et dans les sciences appliquées.
Nous savons que les Égyptiens
connaissaient le triangle,
appelé spdt et ses éléments: la base (tp-rA),
l'hauteur (mrit ou idb)
et aussi l'idée de surface (AHt).
Les problèmes de géométrie qui nous sont parvenus concernent des
simples calculs pour obtenir la surface ou bien, étant donné la
surface et l'hauteur on doit déterminer la base du triangle. On doit
remarquer que le termes égyptiens concernant le triangle remontent à
ceux-là usée dans la réalité paysanne, probablement à la mesure des
champs et, peut-être, à leur relèvement qui devait se réaliser par
la triangulation. En outre les Égyptiens connaissaient la circonférence,
figure facile à s'obtenir par l'usage, dans la pire des hypothèses,
d'un pivot et d'une corde. Nous pouvons être presque sûres que les Égyptiens
connussent les éléments principaux des figures planes pour deux
raisons très simples: le teneur des arguments mathématiques qui nous
sont parvenus et la réalité des monuments réalisés. Celui qui fait
de l'architecture doit bien connaître telles thèses.
D'après l'étude sur le projet
des complexes funéraires de l'Ancien Empire, argument de ces pages,
sortent différents types de triangles comme, par exemple, (selon le
rapp. h-½b) 3-4 (triangle sacré); 2-1; 4-1; 5-4. Ces triangles
servaient a fournir les proportions des fonctions et comme repère de
projet, soit en plan soit en élévation.
Le carré
est une figure bien usée dans l'architecture funéraire
royale de l'Ancien Empire. Le terme ifd
signifie rectangulaire; rectangle et se rapporte à deux
exercices de géométrie dans les papyrus mathématiques. Si les sources
à notre disposition ne nous informent pas sur l'identité du carré, il
est bien vrai que cette figure est employée constamment dans la base
des pyramides et dans la méthodologie de projet. Sûrement les
techniciens égyptiens connaissaient les caractéristiques de cette
figure, ses éléments et sa particularité d'engendrer
des sous-modules: une preuve de cela serait, comme nous verrons, la théorie
construite sur le projet des pyramides.
LE SYSTÈME DE MESURAGE
Les Égyptiens avaient inventé
dès premières dynasties (c.-à-d.)
depuis qu'ils avaient commencé à faire de l'architecture) leur unité
de mesure exprimée par la petite
coudée et par la coudée
royale.
D'après mes recherches sur les
origines anatomiques et géométriques sur la coudée j'ai cru de
remarquer dans cette unité de mesure une propriété mathématique
qu'on peut exprimer dans manière suivante:
Dans la coudée égyptienne
existe une relation entre le nombre des palmes (p)
et le nombre des doigts (d)
tel que la moitié du nombre des doigts est toujours égale au double
des palmes donnés.
La formule pourrait être: xd
= 4xd:2 = 2xp
Exemple: 5p
= 20d: 2 = 10;
1c 2p = 9p
= 36d: 2 = 18
Tout cela ne semble être une
spéculation gratuite parce que désormais est (re)connu le fil subtil
qui réglait le sens et le choix des nombres dans l'ancienne Égypte. On
arrive ainsi à pouvoir affirmer que la barrière entre le calcul mathématique
et les combinaisons magiques des nombres est très difficile à se définir
et, souvent, les deux systèmes s'entrelacent pour engendrer des
expressions apparemment ambiguës, juste car l'origine historique et
explicative de leur formation est obscure
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