PARTIE
III
LA
TOMBE
LA TOMBE ROYALE DANS
L’ANCIEN EMPIRE
D'après
ce qui nous savons sur les complexes conceptions religieuses funéraires
égyptiennes et sur la figure du souverain d’Égypte dans les diverses périodes
de l’histoire du pays, nous nous rendons compte de la forte poussée que
l’architecture funéraire eut dans la vallée du Nil. D’autre part,
dans le cas des tombes des chefs des communautés se représenta une genèse
des plusieurs typologies structurales et distributives, expressions de
l’écoulement du temps et du status civil et technologique de la
société.
Nous
pouvons affirmer que la tombe égyptienne créait les conditions nécessaires
pour la vie dans l’au-delà et était, au même temps, la demeure de
l’éternité du mort, reliée (surtout dans l’Ancien Empire) au
monde des vivants. Le sépulcre était le récipient de la force physique
éternelle sous forme de momie et/ou statue du mort et des provisions
(ir)réelles qui servaient à l’existence vitale du trépassé. La tombe
est même un signe qui a trait à la matière de la propriété du mort
sur la terre, puis que à elle sont liés volume et propriété funéraire
et elle constitue un trait d’union entre les vivants et le mort, exprimé
sous plusieurs formes selon le degré d’importance de ce dernier.
Dans
le cas de la tombe royale nous rentrons dans le domaine de la sépulture
du chef d’une communauté qui a droit, propre et divin, à un bâtiment
particulier et qui diffère de ceux-là des sujets.
Les
premières tombes royales, formées d’un volume sortant du niveau du
terrain en forme architectonique plutôt définie, remontent à la I
dynastie. Il s’agit d’exemples qui présentent une partie souterraine
destinée au mort, avec un ou plusieurs espaces relatifs à plusieurs
fonctions, et une partie extérieure en forme de tumulus de volume plus ou
moins à tronc de pyramide. À Abydos nous avons les tombeaux des rois de
la I dynastie, ainsi qu’à Naqâda et à Saqqâra.
Ces
tombeaux
présentent,
comme avant indiqué, une superstructure en forme de parallélépipède ou
légèrement à tronc de pyramide, dans plusieurs exemples décorés avec
des ressauts et des renfoncements verticaux (niches) multiples
(Oudimou, Qaaa, Mer-Neith) qui, dans quelques cas, rendent la forme et le
message de la façade de palais (reine Mer-Neith, I dynastie). Ne manquent
pas des superstructures à voûte surbaissée ou presque en plein centre,
soient elles appartenant à des tombeaux ou à des cénotaphes (tombe S
3500, fin de la I dynastie, Saqqâra). Le matériel de la superstructure
est constitué par des briques crues, sûrement enduites et peintes ou, au
moins, badigeonnées.
Dans
cette série de tombeaux nous avons diverses typologies de rapports entre
la superstructure et la zone souterraine: d’une simple chambre, qui
l’on peut attendre par un puits, une rampe ou un escalier, à un
ensemble de pièces, pas toujours au même niveau, groupées dans une
texture géométrique ou bien réparties en nombreuses fonctions reliées
par des couloirs de dégagement. Pour la seconde mention nous pouvons nous
référer, par ex., au tombeau de l’Horus Hotep-Sekhemouy (II dynastie)
à Saqqâra: en effet il est un hypogée creusé dans le rocher et fourni
même de 4 herses en pierre.
La partie
extérieure de ces tombeaux peut présenter une suite de pièces reliées,
ou moins, entre eux sinon un temple cultuel (sépulcre de Qaaa). De toute
façon le complexe funéraire, en général, est un ensemble clos et protégé
par un haut mur d’enceinte en constituant, ainsi, un noyau compact et très
rigide.
La III
dynastie est caractérisée , comme nous savons, par l’épisode presque
explosif du complexe funéraire du roi Djéser à Saqqara. Saqqara.
Saqqara.
Saqqara.
Saqqara.
On abandonne le volume de simple parallélépipède ou de tronc de
pyramide pour élever le tombeau royal en guise de gigantesque gradin vers
le ciel. Le roi d’Égypte ne voulut plus que sa tombe fût semblable à
celles de ses riches sujets (par ex., le belle sépulture de Hézy-Rea
à
Saqqâra) ou, plus probablement et vraisemblablement, il y eut un tournant
décisif et définitif dans le culte funéraire du souverain. J. Ph. Lauer
a reconnu cinq variantes de projet qui concernent la superstructure du
tombeau. Pratiquement le monument arriva à sa forme définitive par une série
d’accroissements d’un mastaba initial à plan carré. L’élément
innovateur fut l’emploi de la pierre taillée en blocs relativement
petits et rangés selon lois statique: le tout fut ensuite revêtu de
dalles lithiques bien finies. À l’étage achevé le bâtiment devait
mesurer à la base m.109,00 en direction Nord-sud et m.121,00 en direction
Est-ouest avec presque m.60,00 de hauteur. La partie souterraine est formée
d’un vaste ensemble de pièces et de couloirs qui contenaient les sépultures
du roi et de ses membres de famille.
Mais la
nouveauté de ce monument est constituée par l’ensemble de fonctions
qui l’entourent. Celles-ci étaient en grand partie des signes volumétriques
cultuels et rituels qui liaient la vie terrestre du roi à celle
supraterrestre. Le complexe était pourvu d’un temple funéraire adossé
au côté nord de la pyramide et d’une tombe méridionale sur le
but de laquelle on nourrissent encore des petites perplexités.
L’ensemble était entouré d’une épaisse muraille à ressauts et
renfoncements, ou ramparts, longue de m.554,90 et large de m.277,60. En
effet cette enceinte représentait la traduction en pierre des façades
de palais des tombes royales ou nobiliaires des dynasties précédentes,
pourvue de simulacres de portails et desquels un seulement, dans l’angle
sud-est, fonctionnant. Il donne accès à la connue colonnade protodorique
qui introduit dans la grande cour en plein air pourvue d’autels
d’offrande.
Dans une époque
où la brique crue et le bois étaient des matériaux employés
couramment, cet exemple en pierre bien travaillée dut sûrement marquer
un tournant décisif dans la mentalité de la postérité royale et même
des techniciens de cour. L’architecte Imhotep, duquel déjà parlâmes,
lia son nom à ce bâtiment et peut-être qu’il ait fait école sur la
technique de la pierre à des autres spécialistes.
Enfin il
faut reconnaître que, en dehors de l’emploi de la pierre, le complexe
funéraire de Djéser offre une image nouvelle, plus distinguée et de
large répit de ses fonctions. Le tombeau du roi est indiqué par le
volume de la pyramide, soit elle entendue, ou moins, comme un escalier
vers le ciel: celui-ci est un élément décisif qui signa le début
d’une nouvelle conception de la sépulture royale. En outre toutes les
fonctions, qui précédemment étaient agglomérées étroitement autour
du sépulcre royal, maintenant sont bien tracées par un langage
architectural de parcours qui traduit dans la pierre les éléments végétaux
ou de bois et agrandit même des phonèmes de l’écriture. On lit donc
la volonté de vouloir se détacher du rassemblement du signe, presque
craintif, d’une religion funéraire peut-être encore un peu incertaine
sur les fonctions supraterrestres du roi, pour émettre un message
graphique et volumétrique d’une consciente manifestation de rôles et
de parcours, expressions d’une conscience plus claire et ordonnée.
Ce vent
d’innovation fut suivi d’autres souverains des époques suivantes. Le
Horus Sékhem-khet, possible successeur de
Djéser, se fit édifier uncomplexe
funéraire semblable
à celui du père et peu éloigné de celui-ci. L’ensemble naquit comme
une unité plutôt petite, constituée par une pyramide à degrés à base
carrée entourée d’une muraille bastionnée. Ensuite l’enceinte fut
élargie jusqu’à atteindre une longueur de m.536,00 et une largeur de
m.187,00 (possible proportion de 5-4). Les appartements souterraines ont
une distribution plus ordonnée que ceux de Djéser et caractéristique
est l’installation à peigne des dépôts. Il semble que la
pyramide n’ait jamais été achevée et encore reste inexplicable l’épisode
du sarcophage royal trouvé bien fermé au moment de la découverte, mais
contenant aucun reste mortel du souverain (s’il fut enseveli ici).
Aujourd’hui ce complexe funéraire est presque complètement couvert des
sables désertiques.
Des autres complexes
funéraires de dressaient entre le Caire et el-Kab (semi-)enfouis par les
sables et desquels n’existent pas des levés mises à jour.
Le
complexe funéraire de Meïdoum,
attribué au roi Houny,
probable dernier souverain de la III dynastie, marque une autre étape
dans l’histoire de la typologie distributive des ensembles funéraires
à pyramide de l’Ancien Empire. Dans cet exemple se met en évidence la
pyramide (à degrés ou en forme accomplie ?) entourée d’une cour
extérieure délimitée d’un mur d’enceinte : dans cette cour, au
Sud, se dresse la pyramide secondaire. Adossé au côté oriental de la
pyramide il y a le petit temple cultuel avec une dalle d’offrande Htep
et deux stèles, marque de la présence funéraires. Sur le côté
oriental du mur d’enceinte un corps de construction marque
l’accrochement d’une longue chaussée montante qui descend à la vallée,
avec une pente plus ou moins faible, pour se greffer dans un temple de
la vallée qui se dressait près d’un canal, naturel ou artificiel.
À part quelques doutes sur la pyramide satellite et sur le temple bas, ce
modèle d’installation restera inchangé jusqu’à la fin de la VI
dynastie, sauf que pour quelques modifications dues à des exigences et
des transformations du culte. Ces changements touchent surtout le temple
haut qui, dans le temps, s’agrandit toujours davantage jusqu’à
couvrir une aire grande presque comme celle de la pyramide. Un autre
changement concerne les pyramides secondaires qui, alors que dans la IV
dynastie et dans l’épisode du roi Ouser-kaf se dressent hors de
l’enceinte funéraire, ensuite elle disparaissent et reste une petite
pyramide isolée (dont le côté de base est toujours 1/5 de celui de la
pyramide royale) dans la zone Sud- Est de la cour extérieure.
Alors que
dans la IV dynastie on a, à partir de Chéops, la présence de
fosses
contenant
les navires funéraires,
dans la V et la VI dynastie ce coutume disparaît.
L’unique
élément qui reste presque inchangé est la pyramide royale dont les
fonctions intérieures sont: couloir descendant, couloir horizontal,
chambre funéraire. Autour de ces trois éléments il y a, néanmoins, des
variantes. Quelque fois il y a la présence de dépôts. Les herses
lithiques dans la IV dynastie se trouvent presque toujours dans le
couloirs horizontal pour ensuit rester une constante jusqu’à la fin de
la V dynastie et dans toute la VI dynastie. La chambre funéraire, à
partir de l’exemple du roi Chépses-kaf, est pourvue d’une anticrypte.
De la fin de la V dynastie (Djed-ka-Rea Isési) et dans la VI dynastie, la
pyramide royale présente un'anticrypte précédée d’une pièce
tripartie appelée couramment serdab, mais qui désormais nous
sommes sûres, d’après les textes, pas avoir été tel.
Enfin une
voix importante dans l’économie de la sépulture royale et des classes
plus aisées est constituée par les fondations
religieuses. Elles étaient
des institutions dont le but principal était celui d’assurer à perpétuité
le culte des statues de divinités, souverains et particuliers. En écriture
égyptienne ce terme, ou du moins cette idée, était exprimée par le mot
grgt.
La fondation religieuse consistait en
propriétés
foncières fruit
de donations, ou de contractes, qui établissaient une rente, ou
d’autres propriétés appartenant déjà à une autre institution. Ces
propriétés foncières, au moyen de convenables stipulations devaient
rester intactes dans le temps, ou mieux (théoriquement) pour l’éternité ;
les rentes servaient au personnel de culte, dans tous ses rangs. Nous
pouvons comparer ce type de fondation au waqf islamique et, comme
celui-ci, dans l’ancienne Égypte l’institution était exempte d’impôts.
Dans
l’Ancien Empire les complexes funéraires des pyramides étaient des
fondations religieuses. C’est dans le temple que s’effectuait le culte
et la survivance des statues du roi et de ses ancêtres. Comme avant
indiqué, le temple funéraire de la III dynastie à la VI dynastie
s’agrandit de plus en plus, indication d’une réalité religieuse et
économique bien précise et qui met en évidence le rôle du temple comme
lieu de culte des images du souverain avec annexe tombe (pyramide).
Ce phénomène
des fondations religieuses était étendu aux diverses niveaux de la société
égyptienne jusqu’au culte funéraire privé. Les particuliers, en
effet, créaient des fondations à but personnel et funéraire ou en
fonction de la tombe, ou près d’un temple pour pouvoir participer, après
la mort, aux offrandes présentées au dieu dans le temple même. En
outre, comme ces institutions tournaient aussi autour des temples
provinciaux avec relatif personnel administratif, elles devinrent une
importante composante dans l’économie et dans le pouvoir des districts.
LA SÉPULTURE
ROYALE DANS L’ÉCONOMIE DE L’ANCIENNE ÉGYPTE
Les
complexes funéraires royaux de l’Ancien Empire et les vastes nécropoles
nobiliaires qui les entourent nous donnent une image tangible de
l’importance de la souveraineté et de la hiérarchie de cour, si nous
devons tenir compte de l’échelle volumétrique des tombeaux exprimant
les modèles de domaine. En outre, étant donné que la réalisation du
tombeau et de son ameublement constituait une voix très importante dans
l’économie, les nécropoles de cour nous permettent de pouvoir analyser
de façon assez digne de foi la évaluation de l’activité de la période
objet de notre attention.
À nos yeux
l’acheminement de puissantes composantes de chaque genre pour réaliser
les monuments funéraires pourrait, peut-être, sembler plutôt
improductif. En effet, souvent encore aujourd’hui c’est lieu commun de
penser que les pyramides et, en général, les oeuvres égyptiennes
expressions de la souveraineté aient été le fruit de l’immodérée
vanité et de l’obtuse cruauté des rois d’Égypte. Et on pourrait même
affirmer que le projet et l’exécution de grandes structures furent dictés
par une orgueilleuse reconnaissance de la figure du souverain dans le
contexte social de l’époque. Mais il ne faut pas oublier que dans les
anciennes sociétés à gouvernement absolu toutes les innovations de la
technique et des connaissances pratiques, ainsi que les expériences déjà
acquis, ne dérivaient pas d’une pensée et d’une application de
finalité mais, plutôt, de la réalisation de grandes oeuvres de partie
de la cour. Ces oeuvres étaient le résultat extraordinaire de la
concentration de toutes les forces productives, de l’activité spécialisée
d’artistes et d’ouvriers et de la réponse de ceux qui étaient privilégiés
et récompensés pour leurs prestations.
Si nous méditons
sur le passage de l’architecture en bois et végétale, ou mêlée à la
brique crue, à celle en pierre nous devons convenir qu’il dut y être
un moment de méditation et de planning de partie du commettant et des
projeteurs pour affronter les nouvelles problématiques qui posait, par
ex., une œuvre comme le complexe funéraire de Djéser.
Dans les
parties précédentes nous avons essayé de nous rendre compte des
connaissances des techniques égyptiens en ce qui concerne tous cela qui
regardait le projet et l’exécution architectonique. Il fut donc nécessaire
inventer et perfectionner les techniques d’extraction, de transport et
de travail de la pierre. Il dut naître, en théorie et en pratique, une science
des constructions qui tenait compte de la statique des matériaux liée
à ses caractéristiques. Se manifesta presque spontanée l’exigence
d’une philosophie de chantier hors
d’oeuvre qui
préparât tous les matériaux selon projet pour les poser ensuite dans
une gigantesque phase d’assemblage: nous verrons, en avant, les preuves
de cette philosophie de construction.
La mention
de ces voix principales dans le domaine de la génie et de
l’architecture fit naître et développer une organisation
administrative et hiérarchique hautement capillaire apte à diriger et à
canaliser prudemment, et sans excessifs gaspillages, toutes les énergies
mentales et physiques vers la réalisation d’oeuvres qui glorifiaient
les sommets du pays, c.-à-d. le souverain et les dieux. Vice versa, la
mobilisation de ces ressources dut avoir effet de consolidation pour
l’organisation qui les produisait, car de chaque nouveau souverain
partait une demande différente qui exigeait une réponse appropriée. Et
la preuve de cela est juste la diversité de la production architectonique
qui se cache derrière un apparent modèle standard. En outre, comme les
contacts (pacifiques ou moins) avec l’étranger tendaient à importer
des biens, et pas à les exporter, les consommations nationales durent revêtir
une importance vitale dans le pays d’Égypt.
Au cours de
l’Ancien Empire les complexes funéraires royaux à pyramide et les
relatives nécropoles s’étendent de Abou Rouâch jusqu’à Meïdoûm,
sur le plateau à l’Ouest du Nil, variant de position géographique, au
moins dans beaucoup d’exemples. Le choix du lieu d’érection des
monuments fut sûrement conditionné par des facteurs géologiques,
historiques et, peut-être, même par des conditions astronomiques.
D’après
l’examen de l’histoire des pyramides de l’Ancien Empire, nous
remarquons que leur volume touche le sommet dans la IV dynastie par les
exemples de Chéops et de Khéfren. Il y a puis un décrément qui se
stabilise dans la fin de la V dynastie et dans la VI dynastie. Si
malheureusement ne connaissons pas complètement le contexte socio-économique
de fond à ces dynasties, nous pouvons toutefois estimer que la réduction
du volume des pyramides (au profit de la dilatation des temples funéraires)
n’ait pas influé négativement dans le pays, parce que les provinces
s’étaient affirmées et absorbaient elle-même de la main d’oeuvre et
des talents. En outre on observe que dans la IV dynastie s’employaient
des blocs énormes pour le noyau des pyramides, tandis que dans les
dynasties suivantes le volume de chaque pièce décroît: cela est un
indice de perfectionnement de la technique à avantage du même résultat
obtenu, donc, par majeure rationalité.
Lié
à l’économie de la pyramide est le temple funéraire qui est même une
expression tangible de la fondation religieuse. Le seul document de
l’Ancien Empire, plutôt complet, est l’archive du temple funéraire
du roi Néfer-ir-ka-Rēa
(V dynastie) situé à Abou Sîr. Les pages
de ces document ouvrent à nos yeux, et à notre esprit, le monde vif et
palpitant d’une administration publique et efficace qui nous fait rendre
compte de la méticulosité et de l’exactitude des diverses disciplines
dans le domaine du calcul et de la surveillance. Une série de tableaux détaillés
décrit minutieusement listes mensuelles de tours, surveillances,
perceptions d’impôts, cultes, fêtes parmi les quelles celle très
importante de Sokaris, le patron de la nécropole memphite. On peut dire
la même chose pour les listes d’ameublement, sa révision et notation
de son dommage et sa réparation; les inspections aux portes et aux pièces
du temple sont méthodiques; les recettes mensuelles sont enregistrées
selon un rangé critère de substance, de provenance et de temps; les
produits principaux sont du pain, de la chair, de la volaille, de la bière,
des grains et des fruits de toutes qualités.
Juste
d’après les archives de Néfer-ir-ka-Rēa
et
d’après les nombreux listes de fondations existant dans autres temples
funéraires et dans tombes privées, nous avons connu une série de termes
de localités décrivant les typologies de fondations religieux, ou mieux,
les propriétés foncières des quelles affluaient les substances pour
l’entretien continu de la fondation principale, c.-à-d. celle du temple
royal, à part celles privées. Surtout d’après les temples funéraires
des souverains nous avons appris les listes des districts et des toponymes
qui, par des sources parallèles (ou d’époque postérieure) il a été
possible placer par raisonnable certitude.
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